Une vocation à découvrir
Nous vous livrons, ici, toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin pour aller au bout de votre souhait de devenir diacre permanent.
À travers les siècles…
Le ministère de diacre existe depuis les premiers temps de l’Église, mais depuis plusieurs siècles et jusqu’au Concile Vatican II, le diaconat ne subsistait plus dans l’Église latine qu’au titre d’étape vers le ministère de prêtre. C’est ce concile qui l’a rétabli en tant que ministère exercé de manière permanente : les hommes qui reçoivent l’ordination comme diacres permanents restent « uniquement » diacres durant toute leur vie.
… dans le diocèse de Joliette
- 1980 Ordination au diaconat permanent de Robert Benoît.
- 1981 Les aspirants et candidats du diocèse se joignent à la communauté diaconale de St-Jérôme.
- 1983 Formation de l’Inter-Joliette/St-Jérôme.
- 1986 Ordination au diaconat permanent de André Marsolais.
- 1988 Avec l’arrivée de quatre nouveaux membres (aspirants), la mise sur pied de la communauté diaconale de Joliette prend forme…
- 1993 Ordination au diaconat permanent de Benoît Plourde.
- 1996 Ordination au diaconat permanent de Paul-André Desrosiers.
- 1997 Ordination au diaconat permanent de Michel Godin.
- 2008 Ordination au diaconat permanent de Claude Larocque.
- 2012 Ordination au diaconat permanent de Marcel-Marie Breton.
- 2012 Maurice Brousseau, ordonné à Montréal en 2000, se joint à la communauté diaconale de Joliette.
- La plupart du temps, il est marié, père et même grand-père.
- Infirmier, boucher, électricien, enseignant, policier… Il exerce un métier ou une profession.
- Il présente un visage de l’Église qui aime être proche des gens et de leur réalité quotidienne.
Le diacre permanent a répondu à un appel spécial. Cette vocation diaconale a été confirmée par l’évêque lors de son ordination. Il devient ainsi un témoin officiel dans l’Église.
Cet appel reçu en est un à servir. Le diacre permanent demeure un homme engagé dans son milieu et dans son travail. C’est une question d’être, plus qu’une question de faire.
De par son ordination, ce ministre rappelle à l’Église que chacun, chacune est invité-e, de par son baptême, à se mettre au service les uns des autres, à la suite du Christ.
Le diacre devient un « animateur du service ». Il doit être aussi un défricheur, un leader, capable d’interpeller.
Par son ordination, le diacre s’engage en permanence dans un projet pastoral diaconal en collégialité avec l’évêque et le presbytérium.
Homme de prière, le diacre permanent s’appuie sur la Parole de Dieu et œuvre concrètement dans sa mission diaconale.
Pouvons-nous parler d’une vocation particulière et personnelle pour l’épouse du diacre permanent?
Oui, tout comme son mari, l’épouse du diacre permanent répond elle aussi à un appel personnel. Sa réponse vient l’engager d’une façon définitive à servir, en couple, l’Église et le monde.
Ce nouvel appel de Dieu s’enracine dans sa vocation baptismale et se situe dans le prolongement de sa vocation du mariage. Au moment de l’ordination de son mari, elle devient l’épouse d’un ministre ordonné dans l’Église.
Cette formation s’échelonne généralement sur 5 à 7 ans. La formation initiale recouvrira les dimensions humaine, intellectuelle (théologique), spirituelle et pastorale. Tout en assurant l’acquisition des compétences nécessaires à l’exercice du ministère, ces parcours favoriseront le discernement vocationnel.
Le volet de la formation initiale conduira normalement à l’obtention d’au moins un certificat universitaire. Sans être exigé, le baccalauréat demeure souhaitable. Cette formation initiale sera complétée par la formation continue.
L’âge minimum pour l’ordination au diaconat permanent est de 25 ans pour un célibataire et de 35 ans pour un homme marié. En général, l’âge limite est de 55 ans.
Le diacre permanent est reconnu et accepté comme un chrétien engagé dans le milieu, capable d’initiative, de travail en équipe, d’éveil de collaborateurs. Il a aussi la capacité de subvenir à ses besoins économiques par un emploi stable.
Bonne santé physique et psychologique, maturité affective, vie de foi et disponibilité sont d’autres qualités requises.
L’accompagnement fait partie de la démarche de formation. Le diacre est interpellé, soutenu et encouragé tout au long de son cheminement par : son épouse et ses enfants, un couple-parrain d.p., sa communauté chrétienne, un tuteur, un accompagnateur spirituel, la communauté diaconale.
Un accompagnement personnalisé s’avère toujours essentiel pour créer des conditions favorables à une vérification objective de l’appel.
Comme pour le presbytérat, c’est l’évêque qui appelle au terme d’un long cheminement de discernement et de formation. De plus, des membres de l’entourage du diacre sont amenés à donner leur avis à l’évêque.
« Au degré inférieur de la hiérarchie, se trouvent les diacres auxquels on a imposé les mains, non pas en vue du sacerdoce, mais en vue du service. » Lg 29.
Tout comme le prêtre et l’évêque, le diacre reçoit le sacrement de l’ordre, qui l’identifie dans toute sa vie et pour toute sa vie.
De par l’imposition des mains, il n’est pas un laïc, mais un ministre ordonné pour le service.
Son ministère l’habilite et le charge, dans l’Église et dans le monde, de faire apparaître, à travers tout son être, le visage du Christ-Serviteur.
Il reçoit une mission de l’évêque selon les besoins du milieu. Il est appelé à vivre les trois dimensions de la diaconie :
- Le service de la charité
- Le service de la Parole
- Le service de la liturgie
Dans l’exercice de sa mission, le diacre agit en étroite collaboration avec l’évêque et les prêtres.
- L’exemple d’un homme (ou d’un couple) qui, à la suite du Christ, veut accueillir chacun et chacune comme un frère, comme une sœur.
- un témoignage vivant de ce que peut signifier l’engagement, le service, la solidarité, l’accueil.
- Une présence près de ceux et celles dont nous nous sommes éloignés et qui s’approchent de nous à l’occasion du baptême de leur enfant, d’un mariage ou des funérailles.
- Une présence qui nous rappelle qu’en étant baptisés, nous sommes aussi responsables de nos frères et sœurs en Église.
- Un signe manifeste de la présence de Dieu parmi nous.
- Une invitation à nous engager nous aussi au sein d’une véritable Église-communion.
Plus d’informations
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- Mme Raymonde Cabot et M. Marcel-Marie Breton, d.p.
- Mgr Louis Corriveau
Téléphone: 438-349-2871